SAUVALDOU Le blog de president

 chaussée Moulin Neuf 2008 sinistrée en 2003

chaussée Moulin Neuf 1983

chaussée Moulin Neuf 1990

Interdiction à la requête de Boulouis de construire une chaussée sur le Dourdou à Moulin Neuf par Soulié de Montlaur et Barthe de Bournac en raison d’une menace de crues importantes

le27 septembre 1797

L'an six de la République française et le six jour de mois de vendémiaire_ certifie je (aut) Guinette patente reçue au tribunal suprême du district de St Affrique ... soussigné:

A la requête. de Jean Boulouis cultivateur habitant de Puexillous (Puechilloux ) avoir exposé à Pierre Soulié maçon et ci-devant meunier demeurant à Montlaur et à Jean Barthe fils cadet de Barthe meunier du moulin de Bournac, résidant depuis peu à Montlaur que le requérant est instruit qu'ils sont dans l'intention de construire une chaussée sur la rivière du Dourdou qu'ils doivent appuyer d'un coté sur une possession qu'ils ont acquis du. nommé Alinat du dit Montlaur et de l'autre coté à une possession de Jacques Molinier de Puechaussel, située au terrement du Cambon dans la commune du dit Montlaur, à l'effet de faire servir la dite chaussée pour prendre l'eau à un moulin à blé qu'ils se proposent aussi de construire ;

Mais doutant que par ces constructions le lit de la dite rivière sujette à des débordements très fréquents se trouverait considérablement gêné, et le niveau ordinaire des eaux, surtout dans le temps de leur crue se porterait au point que la rivière couvrirait toutes les possessions voisines, et procurerait infailliblement un changement de lit très préjudiciable à tous les riverains, qu'ainsi le requérant a intérêt de garantir des ravages qui en seraient la suite. Les possessions qu'il a au terrement du Cambon dont l'une est par-dessus et trois sont par-dessous du point qu'ils ont déjà marqué pour la construction de la dite chaussée; Vu aussi que ces constructions seraient non seulement contraires aux droits et intérêts des riverains mais encore à la loi sur la police rurale, c'est pourquoi je leur ai déclaré que le requérant est bien et dûment opposant à la construction de la sus dite chaussée et que dans le cas ils passeraient outre nonobstant la présente opposition, le requérant leur proteste de tous dépends, dommages et intérêts qui pourraient s’ensuivre et qu'il se pourvoira par devant qui de droit pour les y faire condamner, ainsi qu’à rétablir les choses en leur premier état, même les faire punir de leur entreprise, et leur ai à chacun des dits Soulié et Barthe baillé copie du présent acte dans leurs domiciles... pour tous frais et droits....

Article paru dans "Le Saint-Affricain" du mercredi 25 décembre 2013  

VISITE DE LA PREFETE A VABRES L'ABBAYE

La préfète Cécile Pozzo di Borgo interpellée par l'association Sauvaldou 

Vendredi dernier, Cécile Pozzo di Borgo, préfète de l'Aveyron, s'est rendue à Vabres l'Abbaye pour une visite dite «de terrain», pilotée par le maire de la commune, Michel Bernat, accompagné du député Alain Marc et du conseiller général, Jean-Luc Malet. Au cours de celle-ci, la représentante de l'Etat a été interpellée, pacifiquement, par plusieurs éleveurs et agriculteurs de l'association Sauvaldou (Sauvegarde de la Vallée du Dourdou de Camarès).

Pas moins de 17 tracteurs arborant des pancartes «Gardarem Puech-Aussel», ont escorté la voiture préfectorale, avant d'interpeller directement la représentante de l'Etat. Leur revendication portait sur un dossier concernant l'affaire de la microcentrale à Moulin Neuf (voir notre édition du 1er avril 2013) et les conséquences judiciaires subies par un riverain, condamné responsable par la Cour d’appel. «Notre association a été amenée à demander aux autorités préfectorales de supprimer le droit d’eau. Nous avons adressé un courrier recommandé à ce sujet à Madame la Préfète. Ce courrier est resté à ce jour sans réponse, nous sommes donc venus constater l'état d'esprit de la préfète. Notre action est faite pour montrer à Mme Pozzo di Borgo que l'on est là. Nous sommes non violents mais déterminés», nous a confié Jean-François Rudelle, agriculteur sur la commune de Vabres l’Abbaye et président de l'association Sauvaldou.

Bien évidemment, nous avons demandé à Mme la Préfète sa réaction : «Je n’ai pas pris en mauvaise part cette rencontre, elle n’était pas prévue et a juste un petit peu modifié le déroulement de ma visite. Je savais qu’il existait
un problème. Je n’avais pas eu l’occasion de rencontrer les personnes concernées, mais le sous-préfet de Millau m’avait informé de la situation. C’est une affaire de justice et je n’ai pas à interférer dans le cours de la justice, mais j’ai demandé à la sous-préfète de Millau de les recevoir parce que je pense que c’est important pour eux d’être écoutés».

L'association a donc été reçue dans la foulée, à la sous-préfecture de Millau, par Anne Ballereau, sous- préfète.

Les contacts sont selon Jean-François Rudelle, «renoués», et une réunion, entre la représentante de l'Etat et l'association, est ainsi prévue dans les jours à venir.  

Pour revenir à la visite initiale de Cécile Pozzo di Borgo, la préfète est tout d'abord allée visiter le centre d'insémination artificielle du Bourguet. «Je suis très heureuse de connaître ce centre d’insémination

artificielle, c’était le 1er en France et il reste l’un des plus importants. Il apporte beaucoup au rayon de Roquefort, au monde agricole, ainsi qu'en terme de recherche mais aussi d’emplois pour la commune. C’était tout à fait intéressant, j’ai appris beaucoup de choses» , nous a-t-elle confié.

Cécile Pozzo di Borgo s'est ensuite rendue à la Jardinerie Fizes, dont elle dit avoir été ravie de «  

découvrir cette ambiance familiale. C'est une très belle entreprise.

Ces visites, que j’appelle de terrain, servent à connaître les réalités d’un territoire et les préoccupations des acteurs locaux et de chacun».

Avant de clôturer son périple par le parcours des rues illuminées de Salmanac, de retour à la mairie de Vabres,

la préfète remettait la médaille d'argent d'honneur régionale, départementale et communale à Nicole Marty, conseillère municipale, depuis 24 ans. Nicole Marty est l'une des deux premières femmes (avec Monique Barthès) à avoir été élue en 1983. La toute première était Françoise Cadenet en 1977.

Le premier magistrat a souligné «l'investissement et les qualités : à la fois humble et responsable» de Nicole Marty. Cécile Pozzo di Borgo saluait à son tour son action. «Cette médaille résume mon engagement

et c'est avec plaisir que j'ai donné un peu de mon temps à la commune de Vabres», déclarait avec émotion Nicole Marty. 

V.S.

En 1999, suite à un événement naturel : crue de la rivière le Dourdou,  classée en catastrophe naturelle, les berges  ont subi  des érosions.

En 2003, sur la commune de Montlaur un paysan riverain est victime de la divagation du Dourdou.

Par ce qu'il a la malchance d'avoir en face un exploitant de micro-centrale hydro-électrique qui gagne des sous en profitant de sa berge, il est assigné en justice et  condamné responsable, alors qu'il avait effectué des travaux de restauration, en suivant les préconisations du technicien de la DDT chargé de la gestion et du suivi pour le compte du SIAH SORGUES DOURDOU. 

Dix ans après, il est  aujourd'hui menacé de saisie pour vente de ses biens, afin de payer une rente à vie au "pauvre micro-centralier".

Vendredi 5 avril, ce sont  plus de cent vingt riverains et amis, qui sont venus apporter leur soutien à la famille du riverain contraint de payer à vie sous peine de saisie de l'ensemble de ses biens.